Des essais menés par le groupe Renault en Andalousie suscitent l’intérêt des observateurs du secteur automobile. Un prototype inhabituel, basé sur un Renault Captur, a été repéré dans la sierra Nevada, zone prisée des constructeurs pour ses conditions extrêmes.
Ce véhicule d’essai, déjà aperçu en 2022 lors du développement du nouveau Dacia Duster, présente des particularités intrigantes. Son train arrière modifié, doté d’un essieu multibras et d’une mystérieuse protection métallique, laisse penser que Renault travaille sur une nouvelle technologie de transmission.
Selon les experts, il pourrait s’agir d’un système 4×4 électrifié inédit, combinant le moteur essence 1.2 TCe 48V à un différentiel arrière électrique e-4WD. Cette configuration rappelle celle adoptée récemment par Alfa Romeo et Jeep sur certains modèles hybrides.
Cette transmission innovante, d’abord évoquée sur le concept Renault Niagara en 2023, devrait faire ses débuts sur le Dacia Bigster fin 2025. Elle équiperait ensuite un break crossover du groupe, connu en interne sous le nom de C-Néo, prévu pour 2026.
La version 4×4 du Bigster, d’une puissance de 150 ch, se distinguera par sa compatibilité GPL et sa boîte automatique EDC, formant ainsi une motorisation baptisée 1.2 Eco-G 48V e-4WD EDC. Quant au Duster de troisième génération, il conservera dans un premier temps sa transmission 4×4 traditionnelle, avant de s’électrifier pour répondre aux futures normes d’émissions.
Les amateurs de SUV et les passionnés de la marque Dacia attendent avec impatience la présentation officielle du Bigster, prévue en octobre prochain au Salon de l’Automobile de Paris. Ce modèle marquera une nouvelle étape dans la stratégie d’électrification et de montée en gamme de Dacia, tout en conservant l’esprit « low-cost intelligent » qui a fait son succès.
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Aperçu : « Le succès de Dacia repose en grande partie sur sa gamme de véhicules offrant un excellent rapport qualité-prix. L’introduction des moteurs bi-carburant essence/GPL a été un coup de maître, permettant une autonomie impressionnante d’environ 1 300 km et des coûts d’utilisation très compétitifs, le GPL ne dépassant pas 0,80 € par litre en Grèce. »