Dans quelle mesure peut-on considérer les voitures Dacia comme sécuritaires ? Le verdict des organismes du secteur ne laisse que peu de place à l’ambiguïté.
Les crash-tests Euro NCAP, de plus en plus exigeants ces dernières années, représentent le principal banc d’essai. Actuellement, trois types de modèles Dacia sont soumis à ces tests contraignants. Comme nous le verrons, le verdict est sujet à controverse, incitant ainsi à améliorer davantage la qualité de la construction.
Tout comme en 2011, le Dacia Duster a confirmé son obtention de trois étoiles en 2017. Pour la protection des adultes et des enfants, la deuxième génération a respectivement obtenu des taux d’approbation de 71 % et 68 %. Le Duster a obtenu des résultats médiocres lors du test de la barrière rigide pleine largeur, en particulier en ce qui concerne la protection de la tête. En ce qui concerne le test de la barrière latérale, le SUV roumain a obtenu des résultats satisfaisants dans toutes les zones cruciales de la carrosserie, marquant ainsi la note maximale.
La version Stepway de la Sandero n’obtient que deux étoiles. Le score de sécurité pour les occupants adultes atteint 70 %, tandis que celui pour les enfants atteint 70 % également. Cependant, en ce qui concerne les impacts avec les piétons et les systèmes de sécurité, ces scores ne dépassent que respectivement 41 % et 42 %.
En cas de collision frontale, la résistance est satisfaisante, mais les deux occupants pourraient subir des blessures aux genoux et aux fémurs, et la pression sur la poitrine est de niveau moyen. Lors du test de collision latérale à 60 km/h, la performance est considérée comme moyenne, bien qu’elle soit convaincante lors du test de collision contre un poteau.
La Dacia Logan obtient également deux étoiles, avec des valeurs identiques à celles attribuées à la Sandero, soit 70 % pour la sécurité des adultes, 72 % pour celle des enfants, 41 % pour la sécurité des piétons et 41 % pour les dispositifs de sécurité actifs. Le rapport reste inchangé, le directeur de la marque roumaine, Deni Le Vot, attribue le manque de dispositifs de sécurité actifs au coût élevé qu’ils engendreraient.