Le groupe Renault souhaite accroître les ventes de Dacia sur des marchés comme l’Allemagne, où les clients préfèrent des voitures plus grandes, plus puissantes et mieux équipées que celles du sud de l’Europe.
Xavier Martinet, directeur du marketing, des ventes et des opérations responsable de la marque Dacia, explique que la nouvelle Dacia Bigster est un modèle de « conquête » dont la mission est d’attirer de nouveaux clients vers la marque roumaine, clients qui migrent d’autres marques ou du Côté seconde main. « La voiture ne doit pas devenir un luxe et les gens ont besoin de mobilité. A titre de comparaison, en 2019 un SUV compact coûtait en moyenne 29 000 euros. Aujourd’hui, cela coûte 38 000 euros en Europe et les salaires n’ont pas augmenté de 30 % en cinq ans. Les tarifs complets du Bigster seront publiés en janvier, lors de l’ouverture également des commandes », a précisé Xavier Martinet.
En revanche, bien qu’il s’agisse d’un segment important, les SUV compacts ont enregistré un léger déclin au cours des sept premiers mois de l’année, et le marché européen est affecté par la suppression des subventions aux voitures électriques.
« Le marché européen est actuellement difficile, mais nous recevons toujours plus de commandes qu’en 2023. Duster amène des clients dans les showroom et nous nous attendons à une bonne année 2024 dans l’ensemble. Il y a quatre ans, combien de personnes étaient prêtes à payer 30 000 euros pour un modèle ? Les Dacia Duster sont désormais vendus à 28 000 euros, par exemple. De plus, sur la période mars-septembre, les commandes de Duster sont 50 % plus élevées que sur la période similaire de 2023″, a déclaré le dirigeant.
En matière de politique de prix, les prix Dacia ont augmenté ces dernières années, parallèlement à l’inflation, au prix des matières premières.
« Avant, nous étions 25 % plus abordables que la concurrence. Aujourd’hui, nous sommes à 10 %, mais avec un meilleur équipement, mais c’est difficile d’augmenter maintenant. Il faut venir avec le bon équipement et le bon prix. Par exemple, c’est pour cela que nous miser sur un poids réduit, justement parce qu’il permet d’utiliser des moteurs moins puissants, plus efficaces, qui permettent d’économiser de l’argent et du carburant », a conclu Xavier Martinet.