Les marques automobiles chinoises entrent sur le marché Europe, attirant les clients avec des prix bas.
Cependant, derrière la façade d’un design moderne et d’une politique de prix agressive, il existe des solutions qui peuvent décourager les acheteurs potentiels. C’est ce qu’illustre parfaitement l’avis d’un des internautes qui a visité le showroom Baic pour voir le modèle Beijing 5 – une voiture positionnée comme une alternative à la Dacia Bigster, qu’il envisage également.
Sa première rencontre avec l’offre du constructeur chinois lui a apporté une déception considérable. À l’ère de la numérisation généralisée et de l’intégration avec les appareils mobiles, l’absence de prise en charge d’Android Auto dans une voiture moderne semble être un oubli archaïque. Dacia propose cette option dans ses kits multimédias, et Baic a apparemment décidé que les conducteurs n’avaient pas besoin de cette option.
La liste des problèmes ne s’arrête pas là. Baic exige que toutes les inspections et réparations de l’installation GPL soient effectuées uniquement dans ses centres de service agréés. Cela signifie qu’il n’est pas possible de faire appel à des ateliers locaux et éprouvés, ce qui à long terme peut générer des dépenses et des limitations importantes pour les propriétaires de ces voitures.
La qualité des matériaux à l’intérieur laisse également beaucoup à désirer. Le cuir écologique des sièges semble bon marché et pas très durable. Même d’autres marques chinoises comme Omoda proposent des finitions plus esthétiques et tactiles. L’espace n’est pas non plus impressionnant. Un coffre d’une capacité de 350 à 400 litres n’est pas une tragédie, mais dans une voiture qui a pour vocation d’être un SUV familial, cela peut s’avérer insuffisant, surtout pour les familles avec deux enfants.
Les marques chinoises tentent de conquérir le marché avec des prix bas, mais comme vous pouvez le constater, cela ne va pas toujours de pair avec praticité et qualité. Les constructeurs européens comme Dacia continuent de proposer des solutions toujours plus réfléchies, flexibles et conviviales. Baic et d’autres marques chinoises parviendront-elles à convaincre les clients ou finiront-elles par devenir un marché de niche ?